Une biche en Lorraine

Toujours selon le récit rapporté par ma sœur Yolande, mes grands-parents maternels retrouvèrent leur maison en partie incendiée. Quelle ne fut pas la surprise de mon grand-père et de sa famille en apercevant au pied de la porte d’entrée de leur logis, un monticule de lettres ! Toutes ces missives avaient été rédigées par une seule et même personne : mon père. Il y avait là des dizaines de lettres. Amoureux transi, pressé de déclarer sa flamme à Marthe, Georges T écrivait et expédiait parfois deux à trois lettres par jour !

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